Pour la question 2) j’ai fais des recherches pour toi j’espère que ça t’aidera :))
Bonne journee !
Autobiographie ou mémoires ?
Le terme « autobiographie » signifie « écrire sur sa propre vie ». L’auteur raconte sa vie passée en insistant non seulement sur ses actes, mais surtout sur ses pensées, ses sentiments intimes et ses impressions personnelles. L’autobiographie désigne tout récit rétrospectif et chronologique de la vie privée d’un individu qu'il rédige lui-même. Parmi les exemples les plus célèbres se trouvent les Confessions (1782) de Jean-Jacques Rousseau (écrivain français, 1712-1778) et Histoire de ma vie (1825) de Casanova (aventurier et écrivain italien, 1725-1798).
En revanche, les mémoires se focalisent sur la vie politique, sociale ou professionnelle d’une personnalité. Ils sont le témoignage d’un individu représentatif de son époque et qui a contribué à l’histoire de son temps. C’est pourquoi les mémorialistes parlent avant tout de leur vie publique et accordent peu de place à leur vie privée. Ce genre compte notamment les Mémoires (1717) du Cardinal de Retz (1613-1679) et les Mémoires (1830) de Saint-Simon (mémorialiste fran- çais, 1675-1755).
La particularité de ce texte de Chateaubriand est qu’il est tantôt l’œuvre d’un autobiographe, tantôt celle d’un mémorialiste. Cet amalgame s’explique de plusieurs façons :
• le terme d’« autobiographie » est encore inusité lorsque Chateaubriand écrit tandis que le titre de « mémoires » est employé pour désigner un recueil de souvenirs ;
• la rédaction s’est accomplie sur une durée telle que l’objectif littéraire a pu lui-même changer plusieurs fois. À cause de ces modifications de perspective, les variations et les adaptations étaient inévitables ;
• Chateaubriand entend retracer l’ensemble de sa vie, de sa naissance à sa mort. C’est pourquoi la première partie de l’ouvrage, consacrée à sa jeunesse, est nettement plus autobiographique. Mais quand l’auteur devient un personnage public, le récit tend naturellement vers celui d’un mémorialiste ;
• Chateaubriand considère, peut-être avec orgueil, que sa vie est le miroir des drames de son siècle. Il revendique une similitude entre son existence et son époque, d’où l’entremêle- ment de sa destinée personnelle avec les évènements de l’histoire de France.
