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Sagot :
Bonjour,
L'enfance semble être un temps subjectif, le temps de l'indétermination. Par bien des aspects, il semble difficile de voir la jeunesse comme une période, un temps, un âge et il serait tentant de dire que la jeunesse moins qu'un âge de la vie serait plus une manière d'être, de penser. La jeunesse n'est pas, voire plus un âge de la vie bien précis, à la différence de l'adolescence. L'enfance transcende la socialisation et l'entrée dans la vie active. Son unicité et ses limites sont de plus en plus floues de sorte qu'on pourrait dire qu'elle est une manière d'être ayant pour traits communs, une certaine insouciance, une activité importante, une manière peut être plus intense de vivre.
Après tout nous parlons bien d'une deuxième jeunesse, ce serait bien que la jeunesse n'est pas un âge qu'on laisse derrière nous mais une manière d'être, on se sent jeune. Cependant la jeunesse peut-elle vraiment être définie comme un état d'esprit ? La définir ainsi revient à nier son rapport avec le temps ce qui semble incompatible avec le concept de jeunesse qui s'inscrit et n'existe que dans une temporalité car les limites physiques et sociales continuent de peser : le vieillissement est inévitable comme l'est d'une autre manière l'entrée dans la vie active. Il ne peut y avoir de jeunesse intemporelle. C'est que l'enfance reste malgré tout un âge. Ainsi quand on parle de seconde jeunesse, ce n'est pas de la même jeunesse dont on parle mais plutôt d'une jeunesse recomposée et forcement atténuée, donc autre chose.
De plus même d'un point de vue moral, l'enfance ne peut être une manière d'être car l'homme doit nécessairement laisser son enfance derrière lui à un moment pour grandir, s'accomplir. L'homme doit assumer la réalité ce qui implique une certaine maturité. La recherche de la jeunesse éternelle est une chimère qui détourne l'homme de ce qu'il est comme en témoignent les nombreux mythes concernant la jeunesse éternelle : cf La Fontaine de Jouvence : l'obtention de la jeunesse éternelle ne produit pas des hommes mais des monstres. C'est que la jeunesse est un temps à part, propre à chacun dans une certaine mesure : elle est un temps personnel, subjectif, quelque part un temps indéterminé. (et c'est ce qui fait sa richesse et ses contradictions). Le concept de jeunesse semble dès lors incompatible avec la tendance actuelle qui cherche à diviser les âges de la vie avec une précision mathématique. La jeunesse n'a qu'un temps, mais pas le même pour tous.
L'enfance apparaît donc bien comme à la fois l'âge d'or et l'âge de fer : période de possibles et de ratés, de rêves et de regrets, d'innocence et de maturité, de désir et d'inexpérience. La seule constante qu'on pourrait extirper serait peut-être son intensité. C'est que la jeunesse est un concept relatif qui sans devenir une simple manière d'être, ne peut qu'être un temps personnel, subjectif, et donc quelque part un temps indéterminé.
Il reste un des deux âges de l'entre deux, ces moments les plus complexes à définir. Ainsi l'âge adulte ne souffre-t-il pas des mêmes contradictions ? (à la différence de l'enfance et de la vieillesse)
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