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Sagot :
Bonjour,
Dans le roman de Renart, nous remarquons que la plupart du temps, les confessions suivent le schéma confessionnel de base, mais en servant concrètement toutes un but. Souvent, Renart utilise ce procédé pour assouvir sa faim en mangeant son confesseur, il se sert de son prétendu repentir pour mettre sa proie en confiance quant à ses intentions et la manger au moment où elle est le plus vulnérable. C’est ce qu’il se passe avec la mésange et le grillon. Un autre but quasi permanent est le plaisir qu’a Renart à rapporter ses méfaits.
Souvent, la confession n’est qu’énoncée, le lecteur n’assiste pas à cette dernière. Les trois principales confessions décrites dans le roman sont : la notre, celle de la branche VII, qu’il fait à Hubert le milan et celle de la branche VIII faite à l’ermite. La confession qu’il fait à Hubert est selon les termes de Jean Subrenat, la plus "bestournée", effectivement après quelques considérations psychologiques sur sa personne, il tergiverse sur l’église et sur Hersant. Il ne confesse ici aucun de ses actes. Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’une confession. Même la forme n’est pas respectée puisque plutôt que de recevoir l’absolution, Renart préfère manger son confesseur. Elle était donc elle aussi un prétexte pour le goupil d’assouvir sa faim, la gourmandise était alors au centre et non l’étalage de ses péchés. Il est donc difficile de la comparer à la notre puisque leur cause est différente. Quant à la confession faite à l’ermite, elle, est relativement proche de la notre. Premièrement les deux confesseurs sont estimés de Renart, ce qui est rarement le cas. La confession peut donc être sincère -du moins autant que Renart peut l’être- et non calculée. Le contexte étant posé comme similaire, observons le contenu. Isengrin en est aussi l’objet principal mais la différence majeure est qu’il n’est pas fait mention du viol d’Hersant. Cet événement étant supposé être dans notre passage la cause de la guerre entre le goupil et le loup, il est étonnant de voir qu’il n’en est pas question ici. L’évolution du discours est elle aussi différente. Dans notre passage, Renart organise son discours en fonction de l’importance de la faute commise. Il commence par la plus considérable : le viol d’Hersant. Dans la branche VIII, il raconte de manière chronologique : au début Isengrin et lui sont amis puis en le faisant devenir moine, Renart en a fait son ennemi. C’est donc ici cet épisode qui est la cause de leur rivalité. Mais si les faits varient, ce n’est pas le cas du sujet. Isengrin demeure donc bel et bien le destinataire officiel des ruses et perfidies de Renart.
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