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Bonjour , pouvez-vous vous m’aidez svp. Ces un travail en français sur Antigone 1. Donnez deux arguments pour expliquer à quel genre appartient ce texte. (2)
2. Comment se nomme une longue réplique comme celle prononcée par le messager ? (1)
3. Faites la liste des personnages qui sont morts et expliquez comment et pourquoi ils sont morts (rapidement). (2)
4. Quel type de discours est utilisé pour rapporter tout cela ? Pourquoi ces événements ne sont-ils pas représentés sur scène ? (2)
5. Quels champs lexicaux vous paraissent dominants dans ce passage ? Par conséquent quel(s) registre(s) dominent ? (3)
6. Montrez que la représentation de Créon dans ce passage est pathétique. Que peut-on en conclure sur l'évolution de ce personnage ? (3)
7. Hémon n'a « jamais tant ressemblé au petit garçon d'autrefois ». Que signifie cette phrase selon vous ? (réfléchissez au sens général de la pièce et à sa symbolique) (3)
8. Comment interpréteriez-vous ces paroles de Créon : " Ils ont fini, eux." et "cela doit être bon de dormir" ?




Voici le texte :


LE MESSAGER
Une terrible nouvelle. On venait de jeter Antigone dans son trou. On n'avait pas encore fini de rouler les derniers blocs de pierre lorsque Créon et tous ceux qui l'entourent entendent des plaintes qui sortent soudain du tombeau. Chacun se tait et écoute, car ce n'est pas la voix d'Antigone. C'est une plainte nouvelle qui sort des profondeurs du trou... Tous regardent Créon, et lui, qui a deviné le premier, lui qui sait déjà avant tous les autres, hurle soudain comme un fou : « Enlevez les pierres ! Enlevez les pierres ! » Les esclaves se jettent sur les blocs entassés et, parmi eux, le roi suant, dont les mains saignent. Les pierres bougent enfin et le plus mince se glisse dans l'ouverture. Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font comme un collier d'enfant, et Hémon à genoux qui la tient dans ses bras et gémit, le visage enfoui dans sa robe. On bouge un bloc encore et Créon peut enfin descendre. On voit ses cheveux blancs dans l'ombre, au fond du trou. Il essaie de relever Hémon, il le supplie. Hémon ne l'entend pas. Puis soudain il se dresse, les yeux noirs, et il n'a jamais tant ressemblé au petit garçon d'autrefois, il regarde son père sans rien dire, une minute, et, tout à coup, il lui crache au visage, et tire son épée. Créon a bondi hors de portée. Alors Hémon le regarde avec ses yeux d'enfant, lourds de mépris, et Créon ne peut pas éviter ce regard comme la lame. Hémon regarde ce vieil homme tremblant à l'autre bout de la caverne, et, sans rien dire, il se plonge l'épée dans le ventre et il s'étend contre Antigone, l'embrassant dans une immense flaque rouge.
CRÉON, entre avec son page.
Je les ai fait coucher l'un près de l'autre, enfin ! Ils sont lavés, maintenant, reposés. Ils sont seulement un peu pâles, mais si calmes. Deux amants au lendemain de la première nuit. Ils ont fini, eux.
LE CHŒUR
Pas toi, Créon. Il te reste encore quelque chose à apprendre. Eurydice, la reine, ta femme...
CRÉON
Une bonne femme parlant toujours de son jardin, de ses confitures, de ses tricots, de ses éternels tricots pour les pauvres. C'est drôle comme les pauvres ont éternellement besoin de tricots. On dirait qu'ils n'ont besoin que de tricots...
LE CHŒUR
Les pauvres de Thèbes auront froid, cet hiver, Créon. En apprenant la mort de son fils, la reine a posé ses aiguilles, sagement, après avoir terminé son rang, posément, comme tout ce qu'elle fait, un peu plus tranquillement peut-être que d'habitude. Et puis elle est passée dans sa chambre, sa chambre à l'odeur de lavande, aux petits napperons brodés et aux cadres de peluche, pour s'y couper la gorge, Créon. Elle est étendue maintenant sur un des petits lits jumeaux démodés, à la même place où tu l'as vue jeune fille un soir, et avec le même sourire, à peine un peu plus triste. Et s'il n'y avait pas cette large tache rouge sur les linges autour de son cou, on pourrait croire qu'elle dort.
CRÉON
Elle aussi. Ils dorment tous. C'est bien. La journée a été rude. (Un temps. Il dit sourdement) Cela doit être bon de dormir.


Sagot :

Bonjour,

1) Ce texte appartient au genre de la tragédie, on peut le voir par la mort des personnages mais aussi avec cet idée de destin, c'est le trait majeur d'une tragédie: les héros ne peuvent échapper à leur destin. Et Antigone était destiné à mourir.

2) Une longue réplique telle que celle ci est un monologue

3) D'abord il y a Antigone qui s'est pendue au fil de sa ceinture après avoir été condamné à être enterré vivante, ensuite il y a Hémon qui s'est suicider en se plantant son épée dans le ventre, puis Eurydice qui s'est trancher la gorge.

4) Et bien je pense que c'est du discours direct... Et l'on ne peux pas montrer cette scène sur scène à cause des règles de bienséance: on ne peut pas montrer du sang sur scène.

5) Je ne suis pas sûre mais je pense que c'est le champs lexical de la souffrance et de la violence, et le registre tragique ou de la mort.... ?

6) Je suppose qu'il faut dire que c'est parce que il va chercher son fils dans les pierre, il veut soudainement le sauver tandis que précédemment il a envoyé sa fiancé se faire enterré vivante. Sur l'évolution du personnage, il peut de moins en moins se battre enfin il ne résiste plus, c'est comme ça et il ne peut plus rien y changer tandis que tout au long de la pièce il se bat, il argumente pour sauver Antigone, ici il nous est présenter comme un vieil homme tremblant...

7) Que la mort la rendu de nouveau innocent et tranquille

8) Je pense que Créon est un peu envieux d'eux qui n'ont plus qu'çà se laisser aller, il sont mort et c'est enfin finit pour eux. Lui doit encore et toujours assumer son rôle de rois sans relâche sans repos un rôle extrêmement lourd et difficile. Il doit encore assumer la mort de sa femme, de son fils, et d'Antigone. Il n'a pas le choix, c'est loin d'être finit pour lui tandis que c'est lui qui avait le plus besoin de repos.

J'espère avoir pu t'aider un minimum pour certaines questions... peut-être que quelqu'un d'autre t'aidera ;) Bonne journée !

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