Réponse :
Il m'avait suivi dans la rue et je n'arrivais pas à le semer. Le lendemain, devant la grille, il était là. Je luis ordonnai de partie en faisant de grands gestes, il recula un peu mais revint devant la grille. Son regard surtout me dérangeait. On parle parfois d'un regard de chien battu. C'était exactement cela. Il était d'ailleurs dans un triste état, le poil noir collé, les pattes crottées, la truffe bizarre. J'appelai mon père et il voulut aussi le chasser. Le lendemain, devant la grille, il était encore là et même il m'a suivi jusqu'au collège. Je n'étais pas à l'aise avec ce clébard crasseux. Personne ne fit attention à lui.
Le troisième jour, c'est maman qui le trouva devant la grille. Elle m'appela et me demanda si j'aurais bien voulu un compagnon. Je ne savais quoi répondre. Ce compagnon là ne me ferait pas honneur. Maman me dit de réfléchir et proposa de le laver. Elle insista même pour le mener chez le vétérinaire. Je n'en revenais pas. Il avait fière allure en revenant et balançait sa queue. Il me flairait les jambes. Pas de problème, c'est lui qui m'avait choisi.
Explications :
