Réponse :
Bonjour,
1) Texte 1 : la nuit est elle la complice ou l'ennemie du poète ?
La nuit est l'ennemie du poète. "Dans la nuit éternelle emportés sans retour,", "Je dis à cette nuit : Sois plus lente ;/ et l'aurore va dissiper la nuit.". La nuit, implacable, emporte, s'en va et ne revient pas. Le temps poursuit son cours, imperturbable.
2) Texte 1 : De quoi l'eau est elle la métaphore ? Justifiez par des exemples.
L'eau est la métaphore du temps. "Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges / Jeter l'ancre un seul jour ?", "vous, heures propices ! / Suspendez votre cours", "le temps n'a point de rive / Il coule".
L'eau coule comme le temps qui s'écoule. On ne peut y jeter son ancre : on ne peut pas suspendre le temps.
3) Texte 2 : a) Relevez les moments de la journée évoqués dans le premier quatrains. b) Quel effet produit cette énumération ?
Les moments de la journée sont : coucher du soleil, demain, soir, nuit, aube, nuits, jours, temps.
Les références au temps sont de plus en longues, comme si le temps passait de plus en plus vite, "pas du temps qui s'enfuit" : le temps est une personne qui court vite.
4) a) Quels sentiments Lamartine et Hugo expriment ils par rapport au temps qui passe ? Justifiez en citant les poèmes.
Les deux poètes sont mélancoliques et déplorent ce temps qui file inexorablement et qu'ils sont impuissants à retenir.
"Le temps m'échappe et fuit", "Mais je demande en vain quelques moments encore,/Le temps m'échappe et fuit ;","Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,/Sans que rien ne manque au monde, immense et radieux !"
b) Comment se manifestent leurs sentiments ? Appuyez-vous notamment sur la ponctuation et les champs lexicaux.
Lamartine est impuissant face au temps. Il est "poussé" "emporté sans retour". Il "demande en vain quelques instants encore."
Hugo est également impuissant face au temps, face à la nature qui est cyclique et se renouvelle, tandis que lui courbe inexorablement sa tête vers la mort. Il est seul, isolé de la nature en fête et il disparaîtra dans l'indifférence du "monde, immense et radieux".
5) Dans quel cadre sont situées les scènes évoquées dans ces poèmes ? Justifiez votre réponse en relevant un champ lexical.
Le Lac est un hommage à un amour disparu. C'est un poème mélancolique. Il utilise notamment les champs lexicaux de la vitesse et de l'eau qui coule.
Soleils couchants est le constat triste et angoissé de l'homme qui est appelé à disparaître face à une nature permanente. Le champ lexical du mouvement marque le caractère cyclique de la nature.
6) Comparez la dernière strophe du texte 1 et la troisième strophe du texte 2. a) Quelle qualité possède la nature selon les poètes ?
Le temps rajeunit la nature. "Vous, que la nature épargne ou peut rajeunir" (Le Lac), "et les bois toujours verts/s'iront rajeunissant".
b) À l'inverse, qui n'a pas cette possibilité ?
L'homme est appelé à passer. "Il coule, et nous passons", "Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux".
7) a) Que demande Lamartine à la nature dans cette dernière strophe ?
Lamartine demande une complicité de la nature en gardant des souvenir de ses rencontres amoureuses sur le lac.
b) Comparez la nature et la poésie.
La poésie aide à fixer le temps.
Explications :
J'ai brossé l'essentiel. A toi de développer ! Bon courage ! https://nosdevoirs.fr/devoir/1450479
