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Sagot :
Réponse :
Explications :
Vous savez qu’un rapport sexuel peut conduire à une grossesse bien sûr. Mais avezvous
pensé qu’il était possible de transmettre des maladies aussi ?
Comme vous connaissez l’anatomie de votre corps, je vais me contenter de vous donner une liste des
différents moyens de contraception, en expliquant leur mode d’action, qui est important à comprendre
pour une bonne utilisation.
Tout d’abord, il est assez simple d’empêcher la fécondation, grâce à des méthodes mécaniques, qui
empêchent les spermatozoïdes de rejoindre un éventuel ovule : il y a le préservatif masculin qui empêche
les spermatozoïdes de se retrouver dans les voies génitales de la femme.
L’utilisation du préservatif est aussi la pratique qui protègent contre les IST (Infections Sexuellement
Transmissibles) comme le SIDA, mais aussi la syphilis, le papillomavirus (responsable de cancer de
l’utérus) …
Il existe aussi un préservatif féminin, un peu plus compliqué à placer, directement dans le vagin.
Il y a aussi des sortes de capsules ou d’éponges imbibées de spermicides qui peuvent se placer dans le
vagin : elles bloquent et détruisent en même temps les spermatozoïdes.
Une autre méthode courante est d’empêcher l’ovulation : il s’agit de bloquer le développement de l’ovule
dans l’ovaire, afin qu’il ne soit pas expulsé dans les trompes. Ainsi, il ne peut pas y avoir fécondation, malgré
un rapport sexuel non protégé. Cette méthode s’appuie sur la production d’hormones chez la femme : les
œstrogènes (produits par l’ovaire) entrainent le développement des follicules, conduisant à l’ovulation. On
peut bloquer leur production grâce à la pilule. Celle-ci contient aussi des œstrogènes, mais l’effet global est
d’agir sur le cerveau qui ne donnera plus l’ordre d’ovuler à l’ovaire. Le mécanisme est complexe, mais très
efficace. Cette pilule agit aussi empêchant l’épaississement de la muqueuse (paroi) utérine au cours du
cycle, ce qui fait que s’il y a tout de même fécondation, l’embryon ne pourra pas s’y installer pour poursuivre
son développement. La pilule peut aujourd’hui être remplacée par un implant, qui évite les oublis, car une
pilule doit être prise très régulièrement pour être efficace…
Vous vous demander peut-être s’il existe une pilule pour homme ? Eh bien oui, cela a été testé ! C’est une
pilule contient de la testostérone, qui bloque la production d’hormones par le cerveau et dont le rôle est
d’activer la spermatogenèse. Mais cette pilule pour homme, qui fait donc baisser la quantité de
spermatozoïdes jusqu’à empêcher les risques de fécondation, n’est pas prête à être mise sur le marché, et
l’idée n’est pas toujours bien acceptée par les hommes… Olaf, aurais-tu accepter de prendre une telle pilule ?
Et Jana, aurais-tu confiance ?
Contrairement aux préservatifs, les pilules sont des moyens de contraception chimiques.
Il existe bien d’autres moyens de se protéger contre une grossesse (mais avec ceux-ci pas contre les IST je
le rappelle) : par exemple le stérilet, qui empêche surtout l’implantation de l’embryon dans l’utérus.
En cas d’accident de préservatif (rupture, mauvaise utilisation), il existe aussi la pilule du lendemain : elle doit
être prise au plus vite afin d’éviter la fécondation ou l’implantation de l’embryon dans l’utérus.
Bon, il existe aussi des moyens radicaux, mais qui ne vous concernent pas : on peut ligaturer les trompes
chez la femme ou les canaux déférents chez l’homme. Ainsi, ovule et spermatozoïdes ne peuvent plus se
rejoindre. Dans des cas extrêmes, il existe des castrations, mais celles -ci sont irréversibles et peuvent avoir
des effets sur les caractères sexuels secondaires. C’est ce que subissaient les eunuques qui gardaient les
harems, ou les castrats, jeunes garçons destinés au chant et que l’on castrait pour qu’ils ne muent pas et
gardent leur voie aigüe (par exemple le célèbre Farinelli qui chanta dans toute l’Europe au 18ème siècle). Mais
c’était autrefois heureusement ! Il existe ainsi une histoire de la contraception. On sait par exemple (grâce
aux écrits) que les romains utilisaient des préservatifs en vessie de chèvre.
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