Découvrez les solutions à vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R la plus fiable et rapide. Notre plateforme offre une expérience continue pour trouver des réponses fiables grâce à un réseau de professionnels expérimentés. Découvrez des solutions complètes à vos questions grâce à des professionnels expérimentés sur notre plateforme conviviale.

Bonjour j'ai un devoir à rendre mais je n'y arrive pas, pouvez vous m'aider ? Merci d'avance !


Le texte:

Vous qui savez

saviez-vous que la faim fait briller les yeux

que la soif les ternit

Ô vous qui savez

saviez-vous qu’on peut voir sa mère morte

et rester sans larmes

Ô vous qui savez

saviez-vous que le matin on veut mourir

que le soir on a peur

Ô vous qui savez

saviez-vous qu’un jour est plus qu’une année

une minute plus qu’une vie

Ô vous qui savez

saviez-vous que les jambes sont plus vulnérables que les yeux

les nerfs plus durs que les os

le coeur plus solide que l’acier

saviez-vous que les pierres du chemin ne pleurent pas

qu’il n’y a qu’un mot pour l’épouvante

qu’un mot pour l’angoisse

saviez-vous que la souffrance n’a pas de limite

l’horreur pas de frontière

Le saviez-vous

vous qui savez.


Les questions :


b- À qui les pronoms vous et on font-ils référence ?


6) Comment la douleur extrême des victimes est-elle exprimée ?


7) Quels sentiments sont exprimés dans les vers Saviez-vous que les pierres

du chemin ne pleurent pas/ qu’il n’y a qu’un mot pour l’épouvante/ qu’un

mot pour l’angoisse ?

Identifiez la figure de style et expliquez-la.


8) Pourquoi peut-on comparer ce poème à un cri plutôt qu’à un chant ?


Merci beaucoup

Sagot :

Réponse :

Explications : La forme du texte 

- poème en vers ( longueur , pas de rimes, pas de ponctuation ... )

Le poème est écrit en vers libres, on remarque qu'il n'y a pas de rimes ni de ponctuation comme si l'auteur déversait l'horreur d'une vérité inhumaine en un texte très court ou toute la souffrance la plus inimaginable est exprimée.

> Emploi de comparaisons (comparatifs de supériorité) 

Ce poème est écrit de manière à marquer la douleur extrême face à l'insupportable... un jour est PLUS qu'une année.. (le temps semble interminable)... Une minute PLUS qu'une vie (une minute de torture est bien plus insupportable que tous les aléas réunis en une année de vie)... les jambes PLUS vulnérables que les yeux...(dans un camp il vaut avoir des jambes solides pour courir, marcher, travailler sinon c'est la mort) les nerfs PLUS durs que...(les nerfs doivent être solides pour supporter ce qui ne l'est pas)...  le coeur PLUS solide que... (les émotions ont disparus face à l'horreur, le coeur n'est plus qu'un organe présent pour dire qu'on est encore vivant mais il n'est plus le centre de quelconques sentiments disparus face à la mort, à la faim, à la violence...)

> L'emploi d'anaphores ( exclamative / interrogatives )

pour insister , c'est un anaphore structure. 

L'anaphore dans ce texte est axée sur le "savoir" utilisé sous toutes les formes littéraires : l'affirmation, l'exclamation, l'interrogation. L'auteur veut ainsi affirmer une vérité, interroger sur les faits, l'exclamation répétée "O vous qui savez"  tente à montrer que ceux qui étaient sensés savoir ignoraient tout de la réalité du vécu de ces êtres humains déshumanisés par le système nazi.