Laurentvidal.fr facilite la recherche de réponses à toutes vos questions avec l'aide de notre communauté active. Obtenez des réponses détaillées et précises à vos questions grâce à une communauté d'experts dévoués sur notre plateforme de questions-réponses. Posez vos questions et recevez des réponses détaillées de professionnels ayant une vaste expérience dans divers domaines.
Sagot :
Réponse :
Bonjour,
Arnolphe, homme d’un certain âge tient recluse une jeune fille, Agnès dont il veut faire sa femme ; elle tombe amoureuse d’un autre homme. L’acte II scène 5 met en évidence l’innocence et la sincérité de la jeune femme devant un homme aguerri. Les quiproquos et les équivoques donnent un ton comique à la scène.
Explications :
Questions explicites et implicites = Arnolphe n'arrête pas de poser des questions. Il veut avoir des explications concernant ce qui s'est passé pendant son absence. Il pose des questions de plus en plus précises: cela révèle sa jalousie et aussi son inquiètude sur ce qui a pu se passer. "Oui, mais que faisait-il étant seul avec vous?" (...) (Haut.) "Outre tous ces discours, toutes ces gentillesses, Ne vous faisait-il point aussi quelques caresses?", "Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose?", "Quoi?", "Euh?", "Plaît-il?", "(...) Qu’est-ce qu’il vous a pris?".
Apartés = Arnolphe parle tout seul. Cela montre son trouble. Il est perdu, il ne sait plus comment réagir. Cela montre aussi ses sentiments."O fâcheux examen d’un mystère fatal, Où l’examinateur souffre seul tout le mal!", "Je souffre en damné."
Registre comique = Arnolphe se plaint. La naïveté d'Agnès se retourne contre lui. Son ton tragique est finalement comique: il est mal placé pour se plaindre. "O fâcheux examen d’un mystère fatal,"
Agnès, naïve = Agnès avoue tout, sans rien cacher. Elle parle très naïvement. Elle ne voit pas le mal à ce qu'un jeune homme vienne chez elle et lui fasse des baisers sur les bras et les mains.
Enchaînement de répliques courtes, rapides = l'échange de répliques courtes est très rapide. Il y a une accélération au moment où Arnolphe a peur qu'Agnès avoue quelque chose d'inavouable.Il y a une montée dramatique dans la scène.
Arnolphe utilise un ton différent quand il parle à Agnès: il est doux, parce qu'il veut qu'elle avoue. Agnès ne comprend pas les sous-entendus d'Arnolphe: elle ignore ce qu'on peut faire avec un garçon.
Interjections, jurons = la première interjection montre qu'il est rassuré, mais les autres prouvent qu'il est de plus en plus inquiet. "Ouf!", "Euh?", "Mon Dieu!", "Non, non, non, non. Diantre!"
Voir aussi https://nosdevoirs.fr/devoir/26037
Merci d'utiliser notre service. Nous sommes toujours là pour fournir des réponses précises et à jour à toutes vos questions. Nous espérons que cela vous a été utile. Revenez quand vous voulez pour obtenir plus d'informations ou des réponses à vos questions. Merci de visiter Laurentvidal.fr. Revenez souvent pour obtenir les réponses les plus récentes et des informations.