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bonjour j ai dissertation pour le 30 mars j aimerais avoir des idées pour commencer a rédiger . Selon les préceptes d’Aristote, le héros tragique est à moitié coupable et à moitié innocent : coupabledans ses égarements passionnels, innocent dans ses aspirations au bonheur. Selon votre lecture, dîtes en quoi les personnages de Phèdreillustrent cette définition d’Aristote. Merci d avance

Sagot :

Réponse :

Bonjour,

Dans la pièce Phèdre de Racine, Phèdre est une reine qui nourrit une passion incestueuse pour son beau-fils, Hippolyte. Hippolyte, quant à lui, aime Aricie, une princesse d'Athènes dont les frères ont été tués par Thésée, le père de Hippolyte. Ces deux amours, impossibles et coupables, vont mener les héros jusqu'à leur mort.

Les deux personnages centraux sont parfaitement conscients que leur amour est porteur d’une faute, morale, sociale, politique, familiale. Phèdre et Hippolyte ne peuvent confesser leurs sentiments car la société ne le permet pas. Ils sont contraints à "un silence inhumain" qui leur cause une incroyable souffrance, qui ne sera que plus grande s'ils l'avouent car ils savent qu’ils ne seront pas compris. Leurs sentiments sont coupables. Phèdre sera repoussée par Hippolyte. Elle finira par se donner la mort en apprenant sa mort après avoi rété exilé par son père. Hippolyte renocera à son amour pour Aricie devant le refus de son père. : "Tu frémiras d’horreur si je romps le silence" prévient Phèdre. Hippolyte déclare à Aricie qu’il lui faut révéler "un secret que [son] cœur ne peut plus renfermer" et face à son père : "ma véritable offense […] malgré votre défense" portent les raisons qui font qu'il préfère se taire.

Cependant la fatalité, le fait que le destin est déjà déterminé par la volonté des dieux, qui est un personnage invisible de la pièce, leur ôte en grande partie la responsabilité de leurs actes, de leurs sentiments. Ainsi, Phèdre et Hippolyte ne sont ni tout a fait coupables, ni tout à fait innocents. Phèdre perd la raison dans sa passion couple, mais c'est parce que "les Dieux m'en ont ravi l'usage". La tragédie exige le sang versé. Au moment de mourir, Hippolyte désigne les responsables tout en se disculpant : "Le ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie.". Phèdre choisit de se suicider. "Je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste."

Explications :

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