Réponse : La caricature peut en effet blesser car le dessin est souvent plus frappant que les mots. Le premier dessin par exemple peut être blessant pour les familles des victimes de l’attentat contre Charlie hebdo, parce qu’on a sous les yeux l’arme qui a détruit des vies alors que les victimes utilisaient la satire pour parler d’actualités. Mais on peut l’interpréter d’une autre façon : on oppose l’arme à feu au crayon et on utilise les homophones ‘ça tire’ et ‘satire’ pour montrer que les deux objets peuvent transmettre des messages forts et atteindre les gens. L’objectif de la caricature n’est pas forcément de blesser des personnes, mais d’utiliser le dessin pour transmettre des messages plus facilement que l’usage des mots. Le dessin en quelque sorte est une langue universelle que son sujet plaise ou non.
Concernant le deuxième dessin, on peut se demander si on peut rire de tout et même de la religion car cela peut choquer certaines communautés religieuses. Charlie Hebdo est un journal qui a une ligne directrice athée voire antireligieuse. Ses dessins peuvent toucher les personnes qui n’ont pas le même humour.
Explications :
Lorsque le dessin exerce une fonction critique, une responsabilité morale et politique, on l’appelle alors caricature, dessin satirique, cartoon. Selon les époques et les techniques, il est en noir et blanc et peut être accompagné d’éléments textuels, titre, légende plus longue, dialogue, citation.
