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Sagot :
Réponse :
Bonjour,
La scène est réaliste car le narrateur rapporte crûment l'enfantement dans ces détails : premières douleurs, contractions, perte des eaux, coupe du cordon, expulsion du placenta. Il le rapporte à la troisième, telle qu'Adèle l'a vécu dans sa chair.
La scène est dénonciatrice car Adèle vit sa grossesse seule et cachée. Elle n'est pas accompagnée et pas du tout prête à accueillir cet enfant. Adèle réduite à accoucher cachée dans sa chambre de bonne dans des conditions rudimentaires et insalubres, sans aucune aide. Encore une fois, la crudité de la narration met en lumière le contraste entre les apparences respectueuses que se donnent les familles bourgeoises et les ignominies qui ont lieu dans les coulisses, derrière les murs des immeubles parisiens.
En espérant t'avoir aidé,
Explications :
Adèle, domestique abusée par ses maîtres et à terme d'une grossesse cachée, ressent les premiers signes du travail qui a commencé. Elle ne comprend pas tout de suite ce qui lui arrive, puis finit par se rendre à l’évidence. Elle doit accoucher là, dans sa chambre de bonne, seule et en silence, pour que personne ne sache rien.
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