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salut svp une problématique de ce poeme pour un commentaire merci bcp
APPARITION


Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
— Qu’est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. — Il répondit : — Je viens prendre ton âme. —
Et j’eus peur, car je vis que c’était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
— Que me restera-t-il ? car tu t’envoleras. —
Il ne répondit pas ; le ciel que l’ombre assiège
S’éteignait… — Si tu prends mon âme, m’écriai-je,
Où l’emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu. —
Il se taisait toujours. — Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? —
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l’ange devint noir, et dit : — Je suis l’amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l’ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.


Jersey, septembre 1855.

Sagot :

Réponse :

Bonjour,

La problématique du poème est comment la contemplation permet au poète de s'élever de son désespoir, de sa peur de la mort à un état apaisé, de dialoguer avec le divin.

1. Le poète voit apparaître un ange blanc, éblouissant qui a le pouvoir d'apaiser la tempête, mais qui est venu prendre son âme. Il a peur. = Le poète, dans sa condition humaine, a peur. Son monde est agité. Il a une apparition d'un être lumineux, qui apaise sa peur, sa tempête.  

2. Le poète est absorbé dans sa contemplation. L'apparition de l'ange, d'abord blanc, puis noir, lui permet de voir les astres. La nuit augmente, mais le poète n'a plus peur. Il est ravi. L'ange est désormais noir, mais il est apaisant. Il n'est ni la mort, ni la vie. Il est l'amour. = le poète, par sa contemplation, a un aperçu du divin et il est apaisé.

Explications :

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