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bonjour pourriez-vous m’aider, j’ai un commentaire de poème à faire « rétroviseur de l’enfance » de James Noël :

Tout petit
petit
Je faisais des petits avions
Des petits avions en papier
Que je lâchais sur les toits
Au hasard
Un ange déchu s’en servait une fois
Pour regagner son patelin de nuages
Mon ami Pierrot s’en souvient bien
Les yeux tout ronds

Déjà tout petit
Petit
Je faisais des petits bateaux
Des petites caravelles piégées
Conçues sans quille et sans coeur
Pour basculer Christophe Colomb
Et ses frères conquista-d’or
Et sa conquête très coquette reine Isabelle
Croyez vous vraiment qu’elle était catholique

Déjà tout petit petit
Je faisais des avions
Et des bateaux avec les cahiers d’écolier
Ces petits bateaux là voyageais loin

Très loin dans les larmes de maman
Qui me prenait par la peau du cou
Le plaçais face contre mur
Il faut jamais faire ça de tes cahiers
Plus jamais

Sagot :

A ce que j’ai compris c’est un homme qui raconte que tout petit il faisait des origamis qui racontait des histoires avec les feuilles de son cahier mais que sa mère l’a engueuler en luis disant de ne plus faire ça .

Réponse :

Souvenirs poétiques d'un adulte qui se souviens e son enfane.

ce poème en vers libres, libres comme l'imagination vagabonde du poète pourrait se diviser en deux temps.

I. Le rétroviseur : l'enfance ;"Tout petit/ Déjà tout petit anphore

Des petits avions/ des petits bateaux de papier mais ils étaient beaucoup plus. Ils faisaient voyager, développaient l'imagination, la fantaisie. Comme un Pierrot lunaire ou un Christophe Colomb qui découvre ses espaces. Voyage dans l'espace et le temps (La reine Isabelle/ Christophe Colomb)

II. La réalité : la maman qui le prend par la peau du cou pour secouer le rêveur et le ramener au cahier et à l'étude. Le déséquilibre entre ces deux parties (3 strophes/une dernière strophe) montre la nostalgie d'une époque bénie, heureuse et féconde. Celle de l'imagination, reine des facultés comme disait Baudelaire.

Explications :