aybd78
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Bonsoir j'aurai besoin d'aide svp c'est pour demain

REDACTION (15 points)


Sujet :

Quelques années plus tard, la nièce écrit à un(e) ami(e) pour raconter l’installation chez son oncle de l’officier allemand. Au cours de ce récit, elle défend l’attitude qu’ils ont adoptée face à l’occupant.


Consignes :

Votre devoir devra respecter les caractéristiques d’une lettre et comportera plusieurs paragraphes. Votre récit sera rédigé au passé.


Ce fut ma nièce qui alla ouvrir quand on frappa. Elle venait de me servir mon café, comme chaque soir (le café me fait dormir). J’étais assis au fond de la pièce, relativement dans l’ombre. La porte donne sur le jardin, de plain-pied. Tout le long de la maison court un trottoir de carreaux rouges très commode quand il pleut. Nous entendîmes marcher, le bruit des talons sur le carreau. Ma nièce me regarda et posa sa tasse. Je gardai la mienne entre mes mains.
Il faisait nuit, pas très froid : ce novembre-là ne fut pas très froid. Je vis l’immense silhouette, la casquette plate, l’imperméable jeté sur les épaules comme une cape.
Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse. Elle avait rabattu la porte sur le mur, elle se tenait elle-même contre le mus, sans rien regarder. Moi je buvais mon café, à petits coups.
L’officier, à la porte, dit : « S’il vous plaît. » Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra.
La cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m’adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J’eus le temps de penser très vite : « Le nom n’est pas allemand. Descendant d’émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. »
Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait adossé au mur, regardant droit devant elle. Je ne m’étais pas levé. Je déposai lentement ma tasse vide sur l’harmonium et croisai mes mains et attendis.
L’officier reprit : « Cela était naturellement nécessaire. J’eusse évité, si cela était possible. Je pense mon ordonnance fera tout pour votre tranquillité. » Il était debout au milieu de la pièce. Il était immense et très mince. En levant les bras il eût touché les solives.
Sa tête était légèrement penchée en avant, comme si le cou n’eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine. Il n’était pas voûté, mais cela faisait comme s’il l’était. Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes. Le visage était beau. Viril et marqué de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux, que cachait l’ombre portée de l’arcade. Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre.
Le silence se prolongeait. Il devenait de plus en plus épais, comme le brouillard du matin. Epais et immobile. L’immobilité de ma nièce, la mienne aussi sans doute, alourdissaient ce silence, le rendaient de plomb. L’officier lui-même, désorienté, restait immobile, jusqu’à ce qu’enfin je visse naître un sourire sur ses lèvres. Son sourire était grave et sans nulle trace d’ironie.


Sagot :

Berlin, 21 janvier 192

Mon cher Alex

J’ai bien reçu ta lettre et je dois te dire que je suis heureuse que tu aille bien. Je t’écris cette courte missive en guise de réponse. Je pense que tu te souviens sûrement de la lettre que je t’avais envoyé dans laquelle je mentionnais à toute les lignes un officier Allemand qui nous avait demandé de l’accueillir chez nous et bien voilà maintenant plusieurs années qu’il est parti mais à la mort de mon oncle j’ai récupéré des documents que je n’avais jamais vu auparavant et où il était mentionné l’existence de Monsieur et Madame Baudelaire qui viseraient en France depuis presque 20 ans, dit c’est comme ça cela n’a rien d’anodin mais j’ai trouvé une grande quantité de photos de famille où ils apparaissaient et j’ai remarqué une troublante ressemblance avec mon oncle mais ce n’est pas tout, j’ai aussi trouvé un document où apparaît une photo de l’officier Allemand qui qui a vécu chez nous et tu peux ne pas me croire si tu veux mais il n’était pas Allemand mais français et après avoir fouillé toute la maison j’ai retrouvé un rapport écrit par la main de mon oncle où il est indiqué que Monsieur et Madame Baudelaire sont en fait mes parents Monsieur et Madame XXX et que l’étrange soldat « franco-allemand » était un espion Français en charge de la sécurité des agents infiltrés. Donc je ne sais pas si ce serait possible que mes parents soient des espions rapatriés en France. Mais grâce à une amie j’ai pu retrouver leur adresse actuelle et donc c’est avec grand plaisir que je t’annonce que je passage À Paris la semaine prochaine pour les rencontrer mais ne t’inquiète pas je n’oublierai pas de venir te dire bonjour et pour t’expliquer plus en détail cette étrange histoire.

Bien à toi, Signature :
À bientôt.
Ta chère et tendre Lize.


Dsl pour les fautes d’orthographe j’ai écrit vite et je ne me suis pas relu mais n’oublie pas de améliorer un peu l’histoire.
Bonne chance