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Sagot :
Réponse : je sais que c’est pas grand chose mais bon j’espère que sa pourra t’aider.
C’est Faux . Avec le temps l’homme confond le besoin et l’envie en réalité l’homme à besoin de peux de chose pour survivre et non de téléphone , de produit de beauté tout ça .
Explications :
Bonsoir,
Tout d’abord, il ne faut pas confondre besoin et désir. L’un est nécessaire et est défini par ordre naturel pour la survie de l’individu, alors que l’autre est contingent et propre à chaque individu. Un besoin serait la faim qui serait satisfaite par une boîte de chocolats quelconque alors qu’un désir serait satisfait par une certaine marque et pas une autre, par exemple. Ensuite, il faut considérer que le désir n’a pas de limite, et que donc il existe une multiplicité des désirs. Lorsqu’un désir est satisfait, le plaisir est accompagné d’insatisfaction puisque d’autres désirs persistent.
Ce que l’on cherche avant tout, est le sentiment de satisfaction, le plaisir d’avoir obtenu l’objet que nous désirons et non l’objet en lui-même. Enfin, considérons que la culture et l’intérêt principal sont à l’origine du désir. En effet, même si le besoin est jugé indispensable à la survie, face au désir qui est source de bien-être et de plaisir, l’Homme choisira toujours de satisfaire le besoin par nécessité alors que le désir sera par choix et envie.
Prenons comme image la différence entre la réclame et la publicité. Alors que la réclame suscite le besoin de posséder un certain objet pour sa fonctionnalité (une voiture plus performante, par exemple), la publicité va préférer éveiller le désir d’atteindre un idéal à travers la consommation (une belle voiture qui serait synonyme d’un homme riche et beau, et symboliserait la réussite sociale, par exemple). En somme, on pourrait conclure que le désir n’est pas un besoin et qu’il n’a rien à voir avec celui-ci, cependant, on peut noter que dans certains cas, il peut aboutir à une impérativité qui pourrait s’apparenter à un possible besoin. On se rend donc compte qu’un besoin qui n'est pas satisfait risque d'engendrer un réel désir et qu’il devient alors nécessaire de satisfaire pour le bien-être de l’individu. Avant toute chose, le désir est une part du besoin. Il englobe la part de plaisir et de passion qui garantie le bonheur de l’homme et de son esprit. Or le but premier de l’Homme reste son bonheur et son bien-être, sans lequel, il ne verrait pas l’intérêt de vivre. On peut donc en déduire que le fait d’être heureux devient un besoin naturel et vital pour l’Homme, puisqu’il détermine sa survie. Puis, on peut également noter que le désir est comme un besoin qui serait inconscient ou caché. En effet, il convient de dire que l’Homme ne sait pas tout de son esprit, il ne peut comprendre ce qu’il n’a jamais vécu et accepter ce qu’il n’est pas en mesure de pouvoir admettre. On peut prendre comme image le désir amoureux ou sexuel. Ceux-ci ne sont pas en soi une nécessité puisque seule la reproduction est un besoin pour l’Homme et son espèce. Or on s’aperçoit que si ce désir n’est pas satisfait, il pourrait avoir un impact sur le sujet (comme la dépression face à un sentiment non partagé, par exemple). En résumé, les besoins et les désirs entretiennent une relation étroite entre eux pour le bonheur de l’Homme, ce qui parait justifié lorsqu’on sait que l’Homme est un être désirant.
L’Homme est un être qui a conscience et connaissance de soi, et qui, par conséquent, a des volontés propres et des désirs. Ainsi on peut dire que beaucoup de besoins sont créés par le désir lui-même qui cherche à compléter l’être désirant. Pour pouvoir satisfaire l’Homme, il faut répondre à ses besoins pour que son corps puisse vivre mais aussi à ses désirs pour nourrir son esprit. Parce qu’en fin de compte, l’Homme est différent de l’animal. Celui-ci ne recherche que la satisfaction de ses besoins pour sa survie alors que l’Homme va exiger de désirer. Il recherche par là des fantasmes et des sensations, tels que la reconnaissance de l’autre. Il convient de comprendre également que l’Homme est avant tout un être de désir qui est en constante quête de la satisfaction de ses désirs et attend donc une vie de plaisirs. Pour cet argument, prenons en compte l’étude du philosophe de la Grèce Antique Epicure qui dans sa Lettre à Ménécée, parle d’une sélection de désirs en fonction de leur finalité qui tient compte de la capacité des désirs à procurer le bonheur sans le compromettre. En définitive, le désir crée un besoin, donc on peut dire que l'Homme désire ce dont il a besoin mais que de nombreux besoins sont engendrés par le désir lui-même qui cherche à le satisfaire.
Ainsi, il ne s’agit pas de satisfaire simplement et uniquement des besoins d’ordre naturel, mais aussi des désirs qui peuvent parfois paraître futiles en dépit de leur possible caractère impératif. Dans nos sociétés modernes, il reste cependant primordial de ne pas répondre à certains de nos désirs qui pourraient porter atteinte au devoir moral, que chaque Homme devrait respecter.
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