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Sagot :
I. Introduction : Le choix de l'extrait de "Désert" de Le Clézio, illustre à lui seul le titre du livre. En effet, nous allons discuter de 1) la perception globale de la ville déserte et hostile pour la mettre en relation avec 2) le regard de Lalla.
II Développement
1) la perception globale de la ville
La ville est vide et, au fur et à mesure que se déroulent les trois paragraphes de la description, le malaise va grandissant au point que la fuite, même des éléments habituellement rassurants( le dôme rose) est préférable. Le texte décrit une lente déambulation dans la ville de Marseille de Lalla, jeune marocaine fraîchement arrivée en France. Elle marche sans but réel sinon trouver un peu de réconfort, et son angoisse, son oppression croissent à mesure qu'elle marche dans la ville encore déserte. Lalla craint la prison et un immense impression de solitude se dégage de la description.
L'espace de la ville se décrit au travers du regard de Lalla et ses déambulations :
le point de vue focal interne adopté par l'auteur nous donne accès à ce qui retient son attention mais aussi à ses sensations , ses réflexions au point d'être le fil rouge de la description entre l'auteur et le lecteur.
La ville, bien qu'étant vue de l'extérieur par Lalla, semble la rejeter en se refusant à elle ( volets fermés, portes closes, fenêtres couvertes de grillages) si bien qu'elle est "enfermée" à l'extérieur, d'où l'image inhospitalière de la ville.
2) Le regard de Lalla traduit des sensations de plus en plus oppressantes.
- le champs lexical choisi est souvent associé à la mort et la maladie, idée angoissante par nature : " murs lépreux", "le sang, où rôdent des mouches", "des os brisés",
"quelques chiens au poil hérissé", "C’est comme une haleine de mort" , "où les gens sont morts autrefois", "un tombeau",...
- ce regard est influencé par son état d'esprit : "Mais aujourd’hui, même le dôme rose lui fait peur". Ceci signifie que ce n'est pas toujours le cas mais qu'elle est particulièrement angoissée ce jour-là.
- Le texte mentionne les phantasmes de Lalla : elle a toujours un peu peur, elle croit, elle s'imagine...
- l' oppression se traduit par des phénomènes physiques : " respirant avec peine",
"La sueur coule toujours sur son front, le long de son dos, mouille ses reins, pique ses aisselles" . Cette description amène le lecteur à ressentir en même temps que Lalla les sentiments que la traversée du paysage urbain lui inspire.
III Conclusion
Le regard de Lalla et la description de la ville vide et inhospitalière sont intimement imbriqués de sorte que le lecteur en a une impression renforcée.
II Développement
1) la perception globale de la ville
La ville est vide et, au fur et à mesure que se déroulent les trois paragraphes de la description, le malaise va grandissant au point que la fuite, même des éléments habituellement rassurants( le dôme rose) est préférable. Le texte décrit une lente déambulation dans la ville de Marseille de Lalla, jeune marocaine fraîchement arrivée en France. Elle marche sans but réel sinon trouver un peu de réconfort, et son angoisse, son oppression croissent à mesure qu'elle marche dans la ville encore déserte. Lalla craint la prison et un immense impression de solitude se dégage de la description.
L'espace de la ville se décrit au travers du regard de Lalla et ses déambulations :
le point de vue focal interne adopté par l'auteur nous donne accès à ce qui retient son attention mais aussi à ses sensations , ses réflexions au point d'être le fil rouge de la description entre l'auteur et le lecteur.
La ville, bien qu'étant vue de l'extérieur par Lalla, semble la rejeter en se refusant à elle ( volets fermés, portes closes, fenêtres couvertes de grillages) si bien qu'elle est "enfermée" à l'extérieur, d'où l'image inhospitalière de la ville.
2) Le regard de Lalla traduit des sensations de plus en plus oppressantes.
- le champs lexical choisi est souvent associé à la mort et la maladie, idée angoissante par nature : " murs lépreux", "le sang, où rôdent des mouches", "des os brisés",
"quelques chiens au poil hérissé", "C’est comme une haleine de mort" , "où les gens sont morts autrefois", "un tombeau",...
- ce regard est influencé par son état d'esprit : "Mais aujourd’hui, même le dôme rose lui fait peur". Ceci signifie que ce n'est pas toujours le cas mais qu'elle est particulièrement angoissée ce jour-là.
- Le texte mentionne les phantasmes de Lalla : elle a toujours un peu peur, elle croit, elle s'imagine...
- l' oppression se traduit par des phénomènes physiques : " respirant avec peine",
"La sueur coule toujours sur son front, le long de son dos, mouille ses reins, pique ses aisselles" . Cette description amène le lecteur à ressentir en même temps que Lalla les sentiments que la traversée du paysage urbain lui inspire.
III Conclusion
Le regard de Lalla et la description de la ville vide et inhospitalière sont intimement imbriqués de sorte que le lecteur en a une impression renforcée.
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