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Sagot :
Conrad,
Je suis bien arrivé aux Etats-Unis.
Ici, tout est différent de l'Allemagne et comprendre tous les nouveaux codes qui m'entourent m'occupe à temps plein. Il y a la langue aussi... Même si nous avons appris les bases de l'anglais au Lycée Konrad Alexander, je me débrouille à peu près mais je suis encore loin de tout comprendre.
Mais surtout, ton amitié me manque.
Je sais qui tu es et je ne t'en veux pas de m'avoir renié à certains moments. Le pression était telle que tu ne pouvais pas faire autrement. Je sais aussi que tu m'apprécies autant que je t' apprécie et rien n'y changera. Mais ici, j'ai retrouvé ma solitude d'avant notre rencontre et il est clair que jamais plus, je ne rencontrerai un ami comme toi.
Je ne suis pas seulement nostalgique. Je suis réaliste : jamais tu ne quitteras l'Allemagne que mes parents ont préféré me faire fuir et de mon côté, je ne dois pas quitter le territoire américain.
Ceci signifie que nous ne reverrons pas avant longtemps, si du moins la vie nous réunit à nouveau.
Alors, je voulais t'adresser mes adieux et mon meilleur souvenir.
Je sais que je te nuirais en continuant à t'écrire et je vais donc cesser.
Mais sache que jamais je ne t'oublierai.
Ton ami Hans.
Je suis bien arrivé aux Etats-Unis.
Ici, tout est différent de l'Allemagne et comprendre tous les nouveaux codes qui m'entourent m'occupe à temps plein. Il y a la langue aussi... Même si nous avons appris les bases de l'anglais au Lycée Konrad Alexander, je me débrouille à peu près mais je suis encore loin de tout comprendre.
Mais surtout, ton amitié me manque.
Je sais qui tu es et je ne t'en veux pas de m'avoir renié à certains moments. Le pression était telle que tu ne pouvais pas faire autrement. Je sais aussi que tu m'apprécies autant que je t' apprécie et rien n'y changera. Mais ici, j'ai retrouvé ma solitude d'avant notre rencontre et il est clair que jamais plus, je ne rencontrerai un ami comme toi.
Je ne suis pas seulement nostalgique. Je suis réaliste : jamais tu ne quitteras l'Allemagne que mes parents ont préféré me faire fuir et de mon côté, je ne dois pas quitter le territoire américain.
Ceci signifie que nous ne reverrons pas avant longtemps, si du moins la vie nous réunit à nouveau.
Alors, je voulais t'adresser mes adieux et mon meilleur souvenir.
Je sais que je te nuirais en continuant à t'écrire et je vais donc cesser.
Mais sache que jamais je ne t'oublierai.
Ton ami Hans.
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