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/!\ HELP ! SVP !! EXERCICE DE COMMENTAIRE !
"Et elle s'éloigna.
D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l'église.
Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixer sur la grande baie ensoleillé de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui.
Lorsqu'il parvint sur le seuil, il apperçut la foule ammassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui George du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait. Puis, relevant les yeux il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la chambres des députés. Et il lui sembla qu'il fallait faire un bond du portique de la Madelaine au portique de Palais-Bourbon.
Il decendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit."
AIDER MOI SVP ! IL FAUT COMMENTER CE TEXTE MAIS JE SAIS PAS QUOI DIRE DU TOUT !!!!!!!!

Sagot :

caro67000
-L'auteur adopte un point de vue focal de zéro, il est omniscient et fait profiter au lecteur de ses descriptions au-dessus de la mêlée, où il passe d'un plan à un autre et sait ce que ressentent les protagonistes en l'occurrence, les sensations de Georges du Roy.
" Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui."
-Le temps utilisé est l'imparfait : il indique que l'action est révolue.
Le passé simple ponctue de temps à autre une action brève qui s'est déroulée dans le passé.
- le champs lexical utilisé est celui du bonheur, de la fierté : "la tête haute","frissons", "immenses bonheurs"." Il ne voyait personne". "ne pensait qu'à lui".
"il aperçut la foule venue là  pour lui George du Roy"." Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait"."les deux haies de spectateurs".
 

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