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J'ai une rédaction à remettre ce lundi 30 Avril 2012. Et voilà le début de la rédaction et il faut la terminé mais je n'y arrive pas. Pouvez-vous m'aidez ,s'îl vous plaît ? L'action se déroule dans une école :l'instituteur est l'oncle d ' Elisabeth . Elisabeth se tourna à demi sur son banc pour voir les visages de ses camarades. Le malfaiteur était certainement là ,entre ces quatres murs, suant de peur ,hesitant à lever la main. Allait-il se décider à la dernière seconde? L'oncle Julien s'arreta de compter et dit: -J'ouvre une parenthèse pour permettre au délinquant de réflechir encore à ceci : il a cru me voler , moi ,met cette collection minéralogique appartenait ,en fait ,à la classe entière.C'est donc tout ces compagnons qu' il a dépouillés,en se figurant qu'il ne dépouillait que le maître.Si,à défaut d'honnéteté, il possède le sens de la camaraderie,il ne manquera pas d'être sensible à cet argument. Il y eut un silence. Les élèves se regardèrent. Mais personne ne broncha. L'oncle Julien reprit d'un voix menaçante: -Onze... douze... treize... Attention !... Voici le moment de la dernière chance !... Quatorze... Non ?... Vous l'aurez voulu ... Quinze ! Le moment tomba , tel un couperet. -Soit , dit l'oncle Julien. Je sais donc , à présent , ce qui me reste à faire. Et il se frotta les mains avec une joie mauvaise , comme s'il eut été heureux de la licence qui lui était enfin donnée de traquer le coupable et de le châtier à sa façon. Il grimaça un sourire hautain et declara : - Passons à un autre genre d'excercice.Aujourd'hui, en cours de morale,nous commenterons les proverbes suivants: << Bien volé ne profite jamais >> et << Qui vole un oeuf vole un boeuf ! >>. Dix garçon furent appelés à exprimer succesivement leurs avis sur le sujet.Pendant qu'ils parlaient,l'oncle Julien les observait d'un oeil pointu.La classede français fut consacrée à une dictée.Le texte relatait l'aventure d'un jeune Spartiate qui avant dérobé un renard ,le tint caché sous sa robe et nia sa culpabilité , tandis que l'animal lui dévorait la poitrine. En classe d'arithmétique , il fut question de quatres voleurs , lequels , après avoir subtilisé 1378 francs dans une banque. Divisaient cette somme entre eux. Selon une méthode si compliquée qu'il fallait réduire les fractions à un même dénominateur pour établir la part de chacun. Puis , pour se reposer de ces calculs , les élèves eurent à expliquer une fable de La Fontaine : Le Voleur et L'Ane. Malgré ces allusions , bien faite pour troubler une jeune conscience , en fin de journée l'oncle Julien n'avait pas encore réussi à se former une opinion sur l'auteur probable du délit. Sujet:imaginez cette journée du point de vue du voleur (ou de la voleuse). Consignes:Vous devez reprendre les grands moments de cette journée mémorable à l'école. Mettez-vous "dans la peau" du voleur et décrivez ses peurs , ses tourments , son sentiment de culpabilité. Votre rédaction suivra le point de vue interne ( utilisez JE ). Vous devez inventer une fin , trouvez une solution possible. Vous devez réemployer quelques mots: affoler , alarmer , angoisser , frissoner , effrayer , transir , menacer , redouter , paniquer , inquiéter (Utilisez ces verbes aussi en tant que adjectis , nom )Expressions: avoir peur de son ombre ; avoir plus de peurs que de mal ; blanc comme un linge ; clouer sur place ; donner le frisson ; en être quitte pour la peur ; être blanc , blême , pâle. Merci de votre aide ! :) Mélissalicia.



Sagot :

 

Du coin de l’œil, je vis les visages de mes camarades se tourner dans tous les sens, les uns se dévissant presque le cou pour essayer de capter un indice, une preuve de la culpabilité du malfaiteur. Autrement dit de ma culpabilité… Je m’agitais sur ma chaise et eut du mal à maitriser le tremblement de ma mâchoire.  Je commençai à réellement paniquer. Qu’est ce qui m’avait pris ? Je sursautai de peur lorsque la voix menaçante de l’oncle Julien annonça que le moment de la dernière chance était arrivé. J’étais persuadé que la blancheur de mes joues et le tremblement de mes genoux me trahirait à un moment donné, mais personne ne semblait faire attention à moi, moi le bon élève, toujours discret, toujours studieux. Mais lorsque j’avais vu, là, à portée de main, c’est magnifique boite qui renfermait pas moins de 13 pierres semi-précieuses, j’avais perdu la tête. Les reflets mordorés m’attiraient, la brillance des étiquettes qui indiquaient : jade, lapis-lazuli ou quartz me faisait tellement envie… Je blêmis de peur quand je me rendis compte que l’histoire ne s’arrêtera pas uniquement à l’enceinte de l’école mais allait retentir aux oreilles de mes parents. J’entendais à peine la voix de l’oncle Julien qui prononçait les exercices que nous allions devoir faire tout au long de cette journée… Lorsqu’il m’interrogea sur ce que je pensais de la manière dont avait réagis Pierre sur le proverbe « qui vole un œuf vole un bœuf », la question me cloua sur place et j’eus bien du mal à ne pas éclater en sanglots. Je répondis d’une voix blanche qui me paraissait lointaine, même pour mes propres oreilles. Je dû paraître suffisamment convaincant pour que l’oncle Julien ne me soupçonne pas. La journée me parut longue, et plus le temps avançait, plus j’avais envie de le remonter pour remettre à sa place cette collection de minéraux. Je n’en pouvais plus de ce sentiment de culpabilité qui m’oppressait un peu plus la poitrine a chaque heure qui filait.

Une fois rentré chez moi, je décidais que je ne pourrais jamais devenir un honnête homme si je commençais déjà à chaparder des choses de-ci de-là du haut des 10 ans. Je fini par me convaincre qu’il fallait mieux que je rende la boîte, et j’en assumerais les conséquences, tant pis pour moi.

Le lendemain matin, je fus tellement mort de frousse de l’annoncer devant les autres élèves que je pris la décision d’aller rencontrer l’oncle Julien un quart d’heure avant la sonnerie. Quand j’entrai dans la salle, il était occupé à chausser ses lunettes sur le haut de son long nez aquilin.

-          Monsieur, j’ai quelque chose à vous dire…