Q1) Relever les auteurs dont s'inspire Racine et dites en quoi s'en est t-il inspiré et en quoi s'en est t-il démarqué
Racine s'inspire des auteurs classiques, tels que : Lafontaine, Boileau, Perrault.
Racine s'est fait remarquer par un poème écrit en l'honneur du mariage du roi Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche.
Q2) Définir les deux parties et dites quel est le sujet de chacune d'elle ?
1ère partie :
Je parlerai de châtiment, car en effet, selon l'auteur, c'est en insistant sur le crime, le pouvoir qu'a la population néfaste, qu'il donne vie à son poème : " les passions n'y
sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont
elles sont cause; et le vice y est peint partout avec des couleurs qui
en font connaître et haïr la difformité. C'est là proprement le but
que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer." C'est de cette façon que Racine se défend des accusations des jansénistes
contre le théâtre, comme Molière avant lui dans sa préface de Tartuffe.
2ème partie :
Je parlerai de passion qui détruit petit-à-petit Phèdre en comparant on état à une maladie de l'âme et du corps. Une maladie mortelle, avec une description précise des symptômes. La fureur employée ici comme folie ( furor latin), fait partie du vocabulaire de la reine, surtout lorsqu'elle se confie à Hippolyte. Les philosophes
antiques, en particulier les stoïciens comme Sénèque, pensaient aussi que les passions étaient des maladie, Phèdre compare
d'ailleurs cet amour à un poison (vers 676). Elle choisit
pour mourir, "un poison que Médée apporta dans Athènes", avec donc une importance symbolique : l'épée du héros, instrument de
destruction des monstres, lui fut refusée, et c'est le venin, image
de la passion, qui la tue.
Q3) A votre avis, quel est le but de cette préface (paragraphe argumentez en minimum15 lignes avec citations
Racine utilise la préface pour nous parler de ses sources, et en particulier du poète grec Euripide (484-406 avant J.-C.), qui dans sa
tragédie Hippolyte (428) avait traité la légende de Phèdre.La déesse de l'amour qui s'appelle Aphrodite, court après le héro dans
cette pièce. Elle se plaint d'ailleurs très rapidement, dans les 1ers vers jalouse de l'intérêt qu'il préfère porter à Artémis. Dans Phèdre, Vénus en veut et s'en prend à la famille de la reine, car le soleil, l'ancêtre, avait dévoilé l'histoire d'amour que liait la déesse avec mars. Donc, de ce fait, cette haine continue sur la descendance du soleil, en l'occurrence Sénèque, philosophe et poète
romain du premier siècle après J.-C., et auteur d'une
tragédie consacrée à ce sujet. Le récit de Théramène, horrifiant, doit beaucoup à cette source sur laquelle Racine
insiste moins. Les anciens ont aussi travaillé sur les dégâts de la passion comme pathologique à l'âme. Je peux aussi citer les Héroïdes d'Ovide, et l'Enéide de Virgile, et plus précisément les amours de Didon et Enée
