1. La cellule-œuf (organisme receveur) est
prélevée de la souris femelle pour
recevoir une micro-injection d’ADN humain (organisme donneur) prélevé sur le chromosome 17 contenant le gène
de l’hormone de croissance. La cellule-œuf
est ensuite réimplantée dans l’utérus de la souris. Au sens plus large, l’homme
est le donneur et la souris, l’organisme receveur.
2. La souris transgénique est de taille plus grande que la souris
non-transgénique.
Hypothèse : si les souris sont nées le même jour, l’une d’une mère
dont l’appareil génétique a été modifié et l’autre, d’une mère qui n’a pas subi
de manipulation, la différence de taille s’explique par la présence de l’information
génétique donnée par l’ADN humain.
3. L’électrophorèse révèle 5 types de molécules dans les cellules sanguines
de la souris 1 tandis qu’elle ne montre que 4 types de molécules chez la souris
2. La souris 1 est porteuse d’une
molécule supplémentaire correspondant à l’hormone de croissance humaine.
4. C’est l’ADN qui véhicule l’information génétique de l’hormone de
croissance. Or, le procédé d’électrophorèse permet de mettre en évidence les
molécules contenues dans les cellules sanguines des souris 1 et deux. Il
indique clairement que les cellules portent 5 molécules dont une est en tout
point parallèle à la molécule de l’hormone de croissance humaine isolée.
5. L’ADN est le support moléculaire de l’information génétique, qui
elle-même détermine les caractères héréditaires. L’expérience menée avec les
souris 1 et 2 démontre bien par le procédé d’électrophorèse que la molécule de
l’hormone de croissance humaine est présente chez la souris 1 mais aussi que l’information
est exprimée, puisque la souris 1 a une taille plus importante que la
souris 2. Ceci tend à démontrer l’hérédité de l’information génétique contenue
dans l’ADN, de même que la présence de l’ADN dans toutes les cellules (dans l’expérience,
ce sont les cellules sanguines qui ont été choisies)