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Sagot :
Un jour, alors que les Loisel avaient enfin fini de rembourser la somme qu'ils avaient empruntée au vieux Crésus, cet homme riche et avare mais notable de la ville, le plus jeune des enfants, Bertrand Loisel, s'aperçut qu'il avait égaré la montre à gousset que son grand père lui avait confiée avant de mourir.
Cette disparition était vraiment étrange. En effet, il gardait son trésor sous son oreiller et ne le sortait jamais. Alors comment expliquer que la montre avait disparu avec la chaîne en or qui servait à l'accrocher ? Il ne restait aucune trace, pas un indice, pas une empreinte, rien. Bertrand était complètement anéanti par cet événement inexplicable.
Au lieu de s'apitoyer sur son sort et surtout, avant de révéler la perte de cet objet de grande valeur à son père dont il redoutait la colère, Bertrand décida de commencer une enquête discrète.
Le vieux Crésus était venu plusieurs fois chez lui mais il était impensable qu'un homme aussi nanti que lui s'abaisse à voler un bien aussi précieux à un enfant, cela aurait été complètement amoral.
C'est alors, que Bertrand se souvint de cet espèce de vaurien qu'il avait surpris à la cuisine en train de voler une saucisse sèche. Bertrand n'avait rien dit, c'était probablement la faim qui l'avait poussé à voler de la nourriture. Et si ce pauvre type avait poussé sa visite plus loin dans la maison ? Bertrand pensa qu'il n'avançait pas beaucoup dans ses investigations. Le temps oui. Le soir arrivait à grands pas. Son père allait rentrer. Dès lors, Bertrand songea que la situation allait considérablement s'aggraver. Il décida de sortir discrètement à la recherche du clochard qui devait traîner du côté du square.
Effectivement le mendiant fouillait une poubelle, sa femme un grand sac, l'enfant en guenilles pleurait. Bertrand s'approcha et demanda au vagabond s'il avait vu sa montre. Tout d'abord il nia. Mais Bertrand insista. Encore et encore. Raconta l'histoire de cette montre. Parla de son grand père, sa mort, cet ultime cadeau. Alors le gueux plongea sa longue main maigre au fond de la poche de son vieux pardessus usé. La montre étincela à la lumière et le visage de Bertrand s'éclaira lui aussi. Il poussa un grand soupir de satisfaction, remercia l'homme puis, soulagé, tourna les talons et courut chez lui pour la remettre sous l'oreiller tandis que la famille misérable le regardait s'éloigner en sautillant. L'enfant miséreux cessa de pleurer.
Cette disparition était vraiment étrange. En effet, il gardait son trésor sous son oreiller et ne le sortait jamais. Alors comment expliquer que la montre avait disparu avec la chaîne en or qui servait à l'accrocher ? Il ne restait aucune trace, pas un indice, pas une empreinte, rien. Bertrand était complètement anéanti par cet événement inexplicable.
Au lieu de s'apitoyer sur son sort et surtout, avant de révéler la perte de cet objet de grande valeur à son père dont il redoutait la colère, Bertrand décida de commencer une enquête discrète.
Le vieux Crésus était venu plusieurs fois chez lui mais il était impensable qu'un homme aussi nanti que lui s'abaisse à voler un bien aussi précieux à un enfant, cela aurait été complètement amoral.
C'est alors, que Bertrand se souvint de cet espèce de vaurien qu'il avait surpris à la cuisine en train de voler une saucisse sèche. Bertrand n'avait rien dit, c'était probablement la faim qui l'avait poussé à voler de la nourriture. Et si ce pauvre type avait poussé sa visite plus loin dans la maison ? Bertrand pensa qu'il n'avançait pas beaucoup dans ses investigations. Le temps oui. Le soir arrivait à grands pas. Son père allait rentrer. Dès lors, Bertrand songea que la situation allait considérablement s'aggraver. Il décida de sortir discrètement à la recherche du clochard qui devait traîner du côté du square.
Effectivement le mendiant fouillait une poubelle, sa femme un grand sac, l'enfant en guenilles pleurait. Bertrand s'approcha et demanda au vagabond s'il avait vu sa montre. Tout d'abord il nia. Mais Bertrand insista. Encore et encore. Raconta l'histoire de cette montre. Parla de son grand père, sa mort, cet ultime cadeau. Alors le gueux plongea sa longue main maigre au fond de la poche de son vieux pardessus usé. La montre étincela à la lumière et le visage de Bertrand s'éclaira lui aussi. Il poussa un grand soupir de satisfaction, remercia l'homme puis, soulagé, tourna les talons et courut chez lui pour la remettre sous l'oreiller tandis que la famille misérable le regardait s'éloigner en sautillant. L'enfant miséreux cessa de pleurer.
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