L'information gĂ©nĂ©tique dans la cellule est codĂ©e par l'ADN. Toutes les cellules d'un organisme donnĂ© possĂšdent la mĂȘme quantitĂ© d'ADN, enroulĂ© et compactĂ© sous forme de chromosomes, groupĂ©s par paires chez les organismes diploĂŻdes (animaux, vĂ©gĂ©tauxâŠ), et dont le nombre est particulier Ă une espĂšce donnĂ©e (23 paires chez l'homme).La molĂ©cule d'ADN est constituĂ©e par un enchaĂźnement de nuclĂ©otides etc... regarde dans ton cours ou sur ton livre pour le dĂ©tail et notamment ce qui touche aux allĂšles car c'est lĂ que tu verras les "mutations", les homozygotes et hĂ©tĂ©rozygotes et t'expliquera comment le tigre est blanc.
L'ensemble des allÚles détenus par un individu constitue le génotype. Celui-ci reste avant tout une donnée génétique. En vis-à -vis de celui-ci, on place généralement le phénotype (ensemble des caractÚres observables d'un individu, par exemple la couleur des yeux, de la peau ou du pelage chez l'animal).Un gÚne peut s'exprimer par la synthÚse d'une protéine, et ce grùce au mécanisme de traduction de l'information génétique au niveau des ribosomes. Les protéines formées sont donc des produits directs de l'expression des allÚles. A partir de deux allÚles différents, le processus de synthÚse protéique peut aboutir à :
1) des protéines fonctionnellement identiques (mutation muette ou neutre). C'est le cas lorsque la différence d'information portée par la séquence de nucléotides n'affecte pas la formule de la protéine (cela est rendu possible par le caractÚre redondant du code génétique). C'est aussi le cas quand la nouvelle séquence synthétisée n'a pas d'impact sur la fonction de la protéine.
2) des protĂ©ines diffĂ©rentes (mutation faux-sens ou non-sens). Certaines peuvent trĂšs bien, de par leur formule, ne pas ĂȘtre fonctionnelles : c'est trĂšs souvent le cas lorsqu'il y a insertion ou dĂ©lĂ©tion d'un ou deux nuclĂ©otides, ou que la mutation implique la prĂ©sence d'un autre acide aminĂ© que celui initialement prĂ©sent. Il peut aussi trĂšs bien ne pas y avoir de protĂ©ine du tout (rencontre d'un codon stop dĂšs le dĂ©but de la traduction).
Ensuite il a aussi les gÚnes dominant et récessifs...
Enfin la notion d'identité généitque avec évidemment les notions d'espÚces...
Au sein d'une mĂȘme espĂšce, la plus grande partie de l'information gĂ©nĂ©tique est partagĂ©e: elle dĂ©finit ce qu'on nomme les caractĂšres de l'espĂšce. Cependant, Ă l'intĂ©rieur d'une espĂšce, au niveau des individus - et nous l'observons dans la diversitĂ© humaine- il existe des caractĂšres propres (ex. couleur des yeux). Ceux-ci sont l'expression phĂ©notypique de gĂ©notypes spĂ©cifiques.Â
A la surface de la membrane de ses cellules, chaque ĂȘtre humain possĂšde en effet des combinaisons originales de glycoprotĂ©ines appelĂ©es marqueurs majeurs d'histo-compatibilitĂ© ou peut ĂȘtre que ton rpof te l'a indiquĂ© sous le nom de "marqueurs du Soi". Ceux-ci sont absolument diffĂ©rents entre individus et sont donc une vĂ©ritable carte d'identitĂ© cellulaire. LĂ encore, la diversitĂ© des marqueurs du Soi est l'expression du poly-allĂ©lisme de certains gĂšnes. L'ensemble de ceux-ci constitue le complexe majeur d'histo-compatibilitĂ©.