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Sagot :
Bonjour je suis en prépa HEC
- juste un petit rappel :)
Introduction :
Les concepts d’avantages comparatifs et absolus, analysés par Adam Smith et David Ricardo à la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème, fondent la théorie néo-classique de l’échange international. Cela permet de montrer en quoi le libre-échange est une meilleure solution que le protectionnisme et pourquoi les pays ont intérêt à se spécialiser dans les secteurs où ils disposent de tels avantages.
I D’Adam Smith…
Pour A. Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle les coûts de production sont les plus faibles : c’est la théorie de l’avantage absolu. L’ouverture des frontières est alors bénéfique pour chaque pays. Mais cette théorie repose sur l’hypothèse selon laquelle chaque pays est meilleur que les autres dans au moins un domaine de production. Elle ne nous apprend rien dans le cas où un pays dominerait tous les secteurs de production.
II …à David Ricardo
Pour D. Ricardo, un pays a également intérêt à se spécialiser même s’il ne possède pas d’avantage absolu. Les pays doivent se spécialiser dans la production et l’exportation des biens qu’ils produisent à un coût relatif inférieur à celui des autres pays : c’est la théorie de l’avantage comparatif (ou relatif). De fait, des échanges fondés sur l’avantage comparatif procurent des gains mutuels à tous les pays.
III Limites de la théorie de l’avantage comparatif
1- Une critique de l’époque : List (XIXe s.)
Selon List, la concurrence extérieure est inutile, car la concurrence nationale doit suffire à faire baisser les prix. En outre, le risque de la spécialisation est la dépendance.
exemple : Les pays spécialisés dans l’agriculture (surtout les PED) sont dépendants des autres pays pour les activités manufacturières, car d’autres pays ne sont pas spécialisés. Ainsi la France, pays industrialisé, est également une grande puissance agricole.
2- Une critique contemporaine : Maurice Allais (1994) ·
Pour Allais, abandonner une production afin de se spécialiser est un mauvais calcul, car les avantages comparatifs évoluent avec le temps. Le problème de la dépendance suite à la spécialisation se pose également, spécifiquement dans les secteurs stratégiques (alimentation…). · Le libre-échange avec les pays à bas salaires entraîne des problèmes de compétitivité dans certains secteurs. Pour essayer de rester compétitives, les entreprises des PID maintiennent les salaires le plus bas possible ou substituent le travail par le capital. ex : textile, électroménager (cf. Moulinex) · Il faut tenir compte des taux de change ; si les pays maintiennent leur monnaie artificiellement basse, cela leur donne une compétitivité prix qui n’est pas due à un avantage comparatif.
3- Une autre critique
Il n’y a pas d’indicateur permettant de mesurer les avantages comparatifs. Ricardo comparait les coûts des produits en termes de quantité de travail nécessaire pour les fabriquer. Aujourd'hui, on ne peut plus raisonner ainsi. On recherche ce qui fonde les différences de coût, mais on ne peut pas réellement parler d'indicateurs.
Voici mon cours de terminale, j'espère que j'ai bien résumé et que tu comprends désormais. Si tu as le moindre problème avec mes explications n'hésite pas à me contacter
- juste un petit rappel :)
Introduction :
Les concepts d’avantages comparatifs et absolus, analysés par Adam Smith et David Ricardo à la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème, fondent la théorie néo-classique de l’échange international. Cela permet de montrer en quoi le libre-échange est une meilleure solution que le protectionnisme et pourquoi les pays ont intérêt à se spécialiser dans les secteurs où ils disposent de tels avantages.
I D’Adam Smith…
Pour A. Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle les coûts de production sont les plus faibles : c’est la théorie de l’avantage absolu. L’ouverture des frontières est alors bénéfique pour chaque pays. Mais cette théorie repose sur l’hypothèse selon laquelle chaque pays est meilleur que les autres dans au moins un domaine de production. Elle ne nous apprend rien dans le cas où un pays dominerait tous les secteurs de production.
II …à David Ricardo
Pour D. Ricardo, un pays a également intérêt à se spécialiser même s’il ne possède pas d’avantage absolu. Les pays doivent se spécialiser dans la production et l’exportation des biens qu’ils produisent à un coût relatif inférieur à celui des autres pays : c’est la théorie de l’avantage comparatif (ou relatif). De fait, des échanges fondés sur l’avantage comparatif procurent des gains mutuels à tous les pays.
III Limites de la théorie de l’avantage comparatif
1- Une critique de l’époque : List (XIXe s.)
Selon List, la concurrence extérieure est inutile, car la concurrence nationale doit suffire à faire baisser les prix. En outre, le risque de la spécialisation est la dépendance.
exemple : Les pays spécialisés dans l’agriculture (surtout les PED) sont dépendants des autres pays pour les activités manufacturières, car d’autres pays ne sont pas spécialisés. Ainsi la France, pays industrialisé, est également une grande puissance agricole.
2- Une critique contemporaine : Maurice Allais (1994) ·
Pour Allais, abandonner une production afin de se spécialiser est un mauvais calcul, car les avantages comparatifs évoluent avec le temps. Le problème de la dépendance suite à la spécialisation se pose également, spécifiquement dans les secteurs stratégiques (alimentation…). · Le libre-échange avec les pays à bas salaires entraîne des problèmes de compétitivité dans certains secteurs. Pour essayer de rester compétitives, les entreprises des PID maintiennent les salaires le plus bas possible ou substituent le travail par le capital. ex : textile, électroménager (cf. Moulinex) · Il faut tenir compte des taux de change ; si les pays maintiennent leur monnaie artificiellement basse, cela leur donne une compétitivité prix qui n’est pas due à un avantage comparatif.
3- Une autre critique
Il n’y a pas d’indicateur permettant de mesurer les avantages comparatifs. Ricardo comparait les coûts des produits en termes de quantité de travail nécessaire pour les fabriquer. Aujourd'hui, on ne peut plus raisonner ainsi. On recherche ce qui fonde les différences de coût, mais on ne peut pas réellement parler d'indicateurs.
Voici mon cours de terminale, j'espère que j'ai bien résumé et que tu comprends désormais. Si tu as le moindre problème avec mes explications n'hésite pas à me contacter
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