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Sagot :
Gentes dames, damoiselles et
damoiseaux je vais vous conter l'histoire du seigneur du domaine de la Prévosté
connu sous le nom de seigneur Lavoinée.
Le seigneur Lavoinée se désespérait chaque jour un peu plus de son manque d'autorité sur ses gens. Ses vassaux, ses serviteurs n'entendaient rien à ses ordres même son chien ne lui obéissait pas, seule, sa Dame savait l’écouter. Secrètement, Lavoinée craignait qu'un jour ses chevaliers ne lui tourne les talons pour s'en aller chercher d'autre seigneur plus convenable à servir et ce matin là il se décida à demander à sa Dame un conseil. Dame Hortense n'était pas une personne à tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de répondre quand on lui posait une question. Elle lui répondit sans ambages qu'il lui suffisait de ramener sa fraise plus souvent. Notre seigneur pensa que c'était une manière bien étrange pour se faire obéir par tout son monde. Néanmoins il prit grand soin à sa tenue et se dit qu'après tout il pouvait bien tenter à la prochaine occasion d'appliquer cette méthode.
Le soir venu, au souper, le seigneur Lavoinée eut envie de boire une bolée de cidre doux. Il sonna. Nonchalamment un serviteur apparu en traînant les pieds :
« Que l'on m'apporte de quoi m'abreuver de ce cidre si doux que j'ai goûter ce tantôt ! -Vous n'avez qu'à aller au chai vous même, à c't'heure là y fait trop froid pour sortir. <
-On ne peut donc rien avoir dans cette maison ! <
-Palsambleu ! », coupa l'arrogant serviteur en lui tournant le dos.
Dépité, notre pauvre seigneur se leva et descendit aux cuisines du château. Il demanda à la cuisinière si sa fraise était convenable. Elle assura que celle-ci était du plus bel effet, parfaitement repassée et amidonnée. Apercevant tout à coup une corbeille de fruits posée sur la table, notre Seigneur eut un éclair et demanda à la cuisinière de lui mettre les fraises sur une assiette.
Le seigneur rassembla tous ses gens dans la grande salle d'armes et il leur tendit alors la plus belle de toutes les fraises. Tout le monde se demandait ce que leur seigneur pouvait bien faire avec cette assiette pleine de fraises et surtout cette superbe fraise pendue au bout de ses doigts ?
« Je ramène ma fraise afin d'obtenir votre allégeance ! » dit il tout content.
Tout le monde se mit à rire. Mortifié, le seigneur se rendit dans ses appartements persuadé que Dame Hortense s'était, elle aussi, moquée de lui. Il l'a trouva occupée à son ouvrage de broderie :
« Ma bonne amie je vous pensais honnête envers moi mais vous m'avez ridiculisé vous aussi ! »
C'est ainsi que, piteux, il lui conta par le menu tous ses efforts pour mettre à son cou la plus belle des fraises de toutes ses hardes puis l'idée qu'il avait eu de présenter à ses sujets ce fruit si rouge, si beau, si appétissant...
Dame Hortense l'interrompit sans coup férir :
« Mais enfin ! Vous ne comprenez décidément rien à rien mon bon ami ! Quand je parlais de ramener sa fraise je voulais simplement dire qu'il vous fallait parler plus fort, vous imposer ! »
Heureux, Lavoinée s’excusa auprès de sa Dame et compris ce qu'il devait faire. Désormais, il ramenait sa fraise et obtenait toujours le dernier mot. Depuis lors, tous ses serviteurs et même son chien lui obéissaient.
Avant d'appliquer une consigne, demandez-vous si vous en avez bien compris tous les termes.
Le seigneur Lavoinée se désespérait chaque jour un peu plus de son manque d'autorité sur ses gens. Ses vassaux, ses serviteurs n'entendaient rien à ses ordres même son chien ne lui obéissait pas, seule, sa Dame savait l’écouter. Secrètement, Lavoinée craignait qu'un jour ses chevaliers ne lui tourne les talons pour s'en aller chercher d'autre seigneur plus convenable à servir et ce matin là il se décida à demander à sa Dame un conseil. Dame Hortense n'était pas une personne à tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de répondre quand on lui posait une question. Elle lui répondit sans ambages qu'il lui suffisait de ramener sa fraise plus souvent. Notre seigneur pensa que c'était une manière bien étrange pour se faire obéir par tout son monde. Néanmoins il prit grand soin à sa tenue et se dit qu'après tout il pouvait bien tenter à la prochaine occasion d'appliquer cette méthode.
Le soir venu, au souper, le seigneur Lavoinée eut envie de boire une bolée de cidre doux. Il sonna. Nonchalamment un serviteur apparu en traînant les pieds :
« Que l'on m'apporte de quoi m'abreuver de ce cidre si doux que j'ai goûter ce tantôt ! -Vous n'avez qu'à aller au chai vous même, à c't'heure là y fait trop froid pour sortir. <
-On ne peut donc rien avoir dans cette maison ! <
-Palsambleu ! », coupa l'arrogant serviteur en lui tournant le dos.
Dépité, notre pauvre seigneur se leva et descendit aux cuisines du château. Il demanda à la cuisinière si sa fraise était convenable. Elle assura que celle-ci était du plus bel effet, parfaitement repassée et amidonnée. Apercevant tout à coup une corbeille de fruits posée sur la table, notre Seigneur eut un éclair et demanda à la cuisinière de lui mettre les fraises sur une assiette.
Le seigneur rassembla tous ses gens dans la grande salle d'armes et il leur tendit alors la plus belle de toutes les fraises. Tout le monde se demandait ce que leur seigneur pouvait bien faire avec cette assiette pleine de fraises et surtout cette superbe fraise pendue au bout de ses doigts ?
« Je ramène ma fraise afin d'obtenir votre allégeance ! » dit il tout content.
Tout le monde se mit à rire. Mortifié, le seigneur se rendit dans ses appartements persuadé que Dame Hortense s'était, elle aussi, moquée de lui. Il l'a trouva occupée à son ouvrage de broderie :
« Ma bonne amie je vous pensais honnête envers moi mais vous m'avez ridiculisé vous aussi ! »
C'est ainsi que, piteux, il lui conta par le menu tous ses efforts pour mettre à son cou la plus belle des fraises de toutes ses hardes puis l'idée qu'il avait eu de présenter à ses sujets ce fruit si rouge, si beau, si appétissant...
Dame Hortense l'interrompit sans coup férir :
« Mais enfin ! Vous ne comprenez décidément rien à rien mon bon ami ! Quand je parlais de ramener sa fraise je voulais simplement dire qu'il vous fallait parler plus fort, vous imposer ! »
Heureux, Lavoinée s’excusa auprès de sa Dame et compris ce qu'il devait faire. Désormais, il ramenait sa fraise et obtenait toujours le dernier mot. Depuis lors, tous ses serviteurs et même son chien lui obéissaient.
Avant d'appliquer une consigne, demandez-vous si vous en avez bien compris tous les termes.
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