hayety
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Bonjour, j'ai une question de corpus à rendre et j'ai du mal à trouver des arguments pour y répondre, voici le corpus:
Quel regard l' auteurs de ce texte porte-il sur l’autre et sur eux-mêmes ?

Texte A : Denis
Diderot, Supplément au voyage de Bougainville (1796)




Dans cet ouvrage, Diderot imagine un supplément au récit de voyage que fit l’explorateur
Bougainville en 1771, lorsqu’il revint de son tour du monde. Deux voyageurs, A et B, discutent sur les différentes étapes de ce récit. Le texte que nous étudions rapporte le soi-disant dialogue, tenu entre un vieux chef tahitien et le navigateur qui s’apprête à quitter avec ses hommes l’île de Tahiti. C’est le chef tahitien qui parle.
Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ?
t’avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t’avons-nous associé dans nos
champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous
nos moeurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons point
troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est
nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous
n’avons pas su nous faire des besoins superflus ? Lorsque nous avons faim, nous avons de
quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos
cabanes, qu’y manque-t-il, à ton avis ? Poursuis jusqu’où tu voudras ce que tu appelles les

commodités de la vie ; mais permets à des êtres sensés de s’arrêter, lorsqu’ils n’auraient
à obtenir, de la continuité de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires. Si tu nous
persuades de franchir l’étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand
jouirons-nous ? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journalières la
moindre qu’il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable au repos. Va dans ta
contrée t’agiter, te tourmenter tant que tu voudras, laisse-nous reposer : ne nous entête ni
de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. Regarde ces hommes ; vois comme ils
sont droits, sains et robustes. Regarde ces femmes ; vois comme elles sont droites, saines,
fraîches et belles. Prends cet arc, c’est le mien ; appelle à ton aide un, deux, trois, quatre de
tes camarades, et tâchez de le tendre. Je le tends moi seul. Je laboure la terre ; je grimpe la
montagne ; je perce la forêt ; je parcours une lieue de la plaine en moins d’une heure. Tes
jeunes compagnons ont eu peine à me suivre ; et j’ai quatre-vingt-dix ans passés.


Sagot :

donc voici pour les 3 textes ce que je pense: en premier Diderot puis les autres

  1° Dans le premier texte je pense qu’il veut faire comprendre à l’explorateur  que les personnes qui ne vivent  pas comme lui, mais qui sont heureuses, ne sont pas inférieures, aux hommes dit civilisés comme semble le penser l’explorateur. Mais qu’elles sont différentes. Il semble nous montrer un explorateur bien prétentieux et fier de ses mœurs. Je pense que Diderot a un regard moqueur pour l’explorateur .Je me dis que le chef Tahitien pourrait bien être Diderot qui choisit de se cacher sous les traits d’un chef tahitien pour lui dire ce qu’il pense de lui.


  Dans le deuxième texte. je pense que Jacques Carrière porte un  beau regard sur les autres puisque les autres vont le métamorphoser tout au  long  de ses voyages .On sent qu’il va puiser à la source c'est-à-dire sur le terrain tout ce qu’il ne peut pas trouver dans les livres. Il se sent comme un enfant qui nait qui a besoin de tout connaitre  et il fait confiance aux personnes rencontrées durant le voyage pour lui apprendre la vrai vie des différents peuples.  


3°Pour moi c’est un texte très philosophique, son regard dit qu’en fin de compte ni lui-même ni les autres ne peuvent comprendre ce que sont les vrais nations, les vrais peuples et qu’il est inutile d’essayer d’y arriver. Regard donc très critique vis-à-vis des autres et de lui-même.  


Voilà pour moi et bon courage

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