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Salut c'est un DM pour demain aidez moi svp URGENT
Même quelques idées suffit !
Consigne : à l'aide de l'analyse des 3 extraits, écrivez la lettre que Julien adresse à sa mère et dans laquelle il expose ses premières impressions sur la capitale, entre séductions, dangers, et déceptions. C'est du 19e siècle. J'ai aucune imagination alors détaillé. J'ai le cerveau en compote

L'extrait 1 =
Pendant sa première promenade vagabonde à travers les Boulevards et la rue de la Paix, Lucien, comme tous les nouveaux venus, s'occupa beaucoup plus des choses que des personnes. A Paris, les masses s'emparent tout d'abord de l'attention : le luxe des boutiques, la hauteur des maisons, l'affluence des voitures, les constantes oppositions que présentent un extrême luxe et une extrême misère saisissent avant tout. Surpris de cette foule à laquelle il était étranger, cet homme d'imagination éprouva comme une immense diminution de lui-même. Les personnes qui jouissent en province d'une considération quelconque, et qui y rencontrent à chaque pas une preuve de leur importance, ne s'accoutument point à cette perte totale et subite  de leur valeur. Être quelque chose dans son pays et n'être rien à Paris, sont deux états qui veulent des transitions ; et ceux qui passent trop brusquement de l'un à l'autre tombent dans une espèce d'anéantissement.
Pour un jeune poète qui trouvait un écho à tous ses sentiments, un confident pour toutes ses idées, une âme pour partager ses moindres sensations, Paris allait être un affreux désert.
Lucien n'était pas allé chercher son bel habit bleu, en sorte qu'il fut gêné par la mesquinerie,
pour ne pas dire le délabrement de son costume en se rendant chez Mme de Bargeton à l'heure où elle devait être rentrée ; il y trouve le baron du Châtelet, qui les emmena tous deux dîner au Rocher de Cancale. Lucien, étourdi de la rapidité du tournoiement parisien, ne pouvait rien dire à Louise, ils étaient tous les trois dans la voiture ; mais il lui pressa la main, elle répondit amicalement à toutes les pensées qu'il exprimait ainsi. Après le dîner, Châtelet conduisit ses deux convives au Vaudeville. Lucien éprouvait un secret mécontentement à l'aspect de du Châtelet ...

L'extrait 2 =
Après avoir reconnu qu'il y avait une tenue du matin et une tenue du soir, le poète aux émotions vives, au regard pénétrant, reconnut la laideur de ses vêtements ridicule, les défectuosités qui frappaient de ridicule son habit dont la coupe était passée de mode, dont  le bleu était faux, dont le collet était outrageusement disgracieux, dont les basques de devant, trop longtemps portées, penchaient l'une vers l'autre; les boutons avaient rougi, les plis dessinaient de fatales lignes blanches. Puis son gilet était trop court et la façon si grotesquement provinciale que, pour le cacher, il boutonna brusquement son habit.
" J'ai l'air du fils d'un pharmacien, d'un vrai commis de boutique ! " se dit-il à lui même avec rage en voyant passer les gracieux, les coquets, les élégants jeunes gens des familles du faubourg Saint - Germain, qui tous avaient une manière à eux qui les rendait tous semblables par la finesse des contours, par la noblesse de la tenue, par l'air du visage; et tous différents par le cadre que chacun s'était choisi pour se faire valoir. Tous faisaient ressortir leurs avantages par une espèce de mise en scène que les jeunes gens entendent à Paris aussi bien que les femmes. Lucien tenait de sa mère les précieuses distinctions physiques dont les privilèges éclataient à ses yeux; mais cet or était dans une enveloppe, et non mis en oeuvre.

L'extrait 3 =
Il entra chez Véry, commanda, pour s'initier aux plaisirs de Paris, un dîner qui le consolât de son désespoir. Une bouteille de vin de  Bordeaux, des huîtres d'Ostende, un poisson, une perdrix, un macaroni, des fruits firent le nec plus ultra de ses désirs.
Il savoura cette petite débauche en pensant à faire preuve d'esprit ce soir auprès de la marquise d'Espard, et à racheter la mesquinerie de son bizarre accoutrement par le déploiement de ses richesses intellectuelles. Il fut tiré de ses rêves par le total de la carte qui lui enleva les cinquante francs avec lesquels il croyait aller fort loin dans Paris.
Ce dîner coûtait un mois de son existence d'Angoulême. Aussi ferma-t-il respectueusement la porte de ce palais, en pensant qu'il n'y remettrait plus jamais les pieds.


Sagot :

Ma chère Mère,  
J’espère que vous vous portez bien et que je ne vous manque pas trop. Vous qui êtes si loin de moi , je vais vous faire part dans cette lettre de mes premières impressions sur Paris.
Sachez en premier, Mère, que  Paris séduit par son luxe qui est présent un peu partout dans les boutiques et que l’habit y a de l’importance. Mes vêtements sont corrects dans notre province d’Angoulême  mais ils sont très démodés à  Paris.

Ici, c’est la foule des inconnus, nous sommes tous des étrangers, quelle déception, Mère, quelle déception. Imaginez –vous une ville remplie d’automates, aucune marque de considération, pour les notables, quelle déconvenue.
J’avais entendu parler du châtelet et je me faisais une   joie de le voir, mais quelle désillusion par son aspect.
Sachez  de plus, ma très chère  Mère , combien la vie est chère , un repas  me coûta le prix d’un mois d’existence à Angoulême. Paris est une ville faite pour les riches. Pourtant sachez qu’il existe des quartiers biens pauvres mais je ne souhaite pas vous en parler aujourd’hui.
Mais Paris reste Paris, avec ses soirées où l’on peut y rencontrer des marquis et des marquises. Mère , quelle joie pour moi d’avoir hérité de toutes ses richesses intellectuelles et de les dévoiler lors  des soirées, moi le provincial, et ceci est pour moi si merveilleux.
Je vous quitte Mère , mais vous restez dans mes pensées et le soir je prie pour vous.
Votre fils , Julien.  
Voilà un exemple.
A plus.        
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